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Le Mont Saint-Michel est l'une des obsessions de Philippe Caillaud. Adaptant le principe du collage, il détourne avec humour la Merveille, la fait fusionner avec les falaises d'Étretat, l'exile dans la Beauce ou dans le pays basque, l'incruste dans des représentations cinématographiques...
Philippe Caillaud se définit lui-même comme un « dessinateur de paysages improbables ». Il travaille avec beaucoup d'application sans se prendre au sérieux. Cela débute toujours par une idée fantaisiste, la rencontre invraisemblable de deux univers, qui ensuite est incarnée dans un dessin à l'encre de Chine minutieux à l'extrême.
Le filtre de Philippe Caillaud crée un décalage et dérègle notre perception stéréotypée du rocher. Portant un regard différent sur la Merveille, il nous invite à faire de même.
Réalisée en hommage à Hokusai et ses 36 vues du Mont Fuji, la série des 36 vues du Mont Saint-Michel a débuté en 2010 et en compte aujourd'hui 45, non sans malice. Vous pourrez les découvrir au Scriptorial accompagnés d'autres dessins, aquarelles et sculptures de l'artiste.
« Dans mon travail le Mont est visible d'où j'ai envie, il devient le lieu de tous les possibles, surtout le plus improbable. Ainsi, il s'installe aussi bien au fond du jardin de ma maison de famille, dans le Loir-et-Cher, où je passais mes vacances adolescent, qu'au bord de la lagune, non loin du Palais des Doges, à Venise. »
Philippe Caillaud